Violation : meurtre, incendie criminel, viol
Le massacre d’État d’environ 2 500 personnes dans la ville d’Odi, principalement Ijaw, a eu lieu le 20 novembre 1999. Odi est situé dans l’État de Bayelsa, dans la région du Niger Delta, au Nigeria.
Le 4 novembre, au milieu des protestations croissantes de ceux qui vivent dans les zones pétrolières exigeant une plus grande part de la richesse pétrolière, un groupe de jeunes a tué douze policiers. Comme cela reste le cas plus de 20 ans après ce massacre, les richesses générées par l’extraction du pétrole n’ont pas profité aux populations locales, en particulier aux femmes, qui supportent les coûts extrêmes et permanents de l’accaparement des terres, de la pollution de l’eau et des sols, de l’érosion des moyens de subsistance et de la violence.
On November 20th, the opens in a new windowNigerian opens in a new windowmilitary deployed over 2 000 soldiers, reportedly acting on the orders of the then President Olusegun Obasanjo, to invade and punish the Odi community. Trusted commentators estimate that 2 500 people were killed, and many women and girls were raped. The soldiers burnt the town to the ground, leaving only the Bank, the Anglican church and the town’s health centre standing.
Pendant dix jours après le massacre d’Odi, les destructions se sont poursuivies, guidées par des avions de reconnaissance du gouvernement.
Source de témoignage: Kebetkache Women & Development, EJ Atlas, Human Rights Watch
Comme cela reste le cas plus de 20 ans après ce massacre, les richesses générées par l’extraction du pétrole n’ont pas profité aux populations locales, en particulier aux femmes, qui supportent les coûts extrêmes et permanents de l’accaparement des terres, de la pollution de l’eau et des sols, de l’érosion des moyens de subsistance et de la violence.
