Violation: Huit militants tanzaniens en visite d’étude sur l’uranium arrêtés et détenus pendant 10 mois au Malawi
Le 20 décembre 2016, huit militants des droits environnementaux de la Mission Tanzanienne de Sensibilisation à l’Uranium (TUAM) ont été arrêtés lors d’un échange éducatif pacifique dans la région de Karonga au nord du Malawi, où se trouve la mine d’uranium obsolète de Kayelekera. Les membres du TUAM étaient entrés légalement au Malawi depuis la Tanzanie, les autorités malawites ayant approuvé leur mission avant le voyage. Leur but était d’apprendre quels impacts ils pourraient subir si et quand l’uranium était extrait dans leur région.
The opens in a new windowactivists were denied food for the first 24 hours of their detention and permitted only irregular access to their lawyers. They were illegally detained until 17 January 2017, when they were first brought to court. During their trial, there was great confusion as to the charges against them, with the police suggesting, but not confirming, charges as diverse as “criminal trespassing” and “spying”. The eight were eventually charged with “entering upon the premises of Kayelekera Uranium Mine with intent to commit an offence” and “carrying out a reconnaissance operation without a licence”. Their legal team was beleaguered with death threats and the mysterious disappearance of their laptops.
Ils n’étaient techniquement pas entrés dans le commissariat de la mine, donc les accusations d’intrusion sont fausses. Au lieu de cela, les éléments de preuve fournis par les policiers eux-mêmes indiquaient clairement qu’ils avaient été piégés. Ils ont été arrêtés alors que leurs collègues malawites qui devaient leur montrer la mine ont été relâchés.
Les noms des huit, dont une femme de 60 ans de la Tanzanie rurale, sont: Ashura Yasiri, Wala-sa Mwasangu, Binto Materinus, Christian Msoli, Martin Jodomusole, Layinali Kumba, Maliyu Mkobe et Gilbert Mahumdi.
The Kayelekera mine was set up by Australian mining company Paladin in 2009. The Malawi mine confronted numerous problems – a dramatic fall in the price of uranium after the Fukushima nuclear disaster, accusations of pollution, social dislocation, poor wages, lack of public information and a dearth of benefits for local communities – before effectively closing in 2014 when it was placed under care and maintenance.
Le 16 octobre 2017, à la suite d’un recours interjeté avec succès par un avocat au nom des huit militants tanzaniens, la Haute Cour de Mzuzu a infirmé leur condamnation précédente par le tribunal de première instance. Pour leur activisme, ils ont été détenus pendant près de 10 mois pour aucun crime mais un désir d’apprendre.
The names of the eight Tanzanian activists, among them a 60-year-old woman from rural Tanzania, are: Ashura Yasiri, Wala-sa Mwasangu, Binto Materinus, Christian Msoli, Martin Jodomusole, Layinali Kumba, Maliyu Mkobe and Gilbert Mahumdi.
